vendredi 25 novembre 2011

Sur la route

Kia ora!


Je commencerai cette fois avec une réflexion: les blogues de voyage, c'est un peu ironique, car quand on fait des choses, on n'a pas le temps de les raconter, et quand on a le temps, c'est qu'on ne fait pas grand chose. Mais bon. Et pour ceux qui se demandent, non, je n'ai toujours pas retrouvé mon fil d'appareil photo, mais j'ai découvert que je pouvais mettre ma carte mémoire directement dans l'ordinateur. C'est tellement magique, wouhou!


En gros, qu'est-ce que j'ai fait ces derniers jours? Du zorbing, du rock sliding, de l'équitation et de l'alpinisme... et une visite au musée! Comme vous voyez, je me garde occupée. D'abord, Rotorua. Disons que Félix et moi on l'a pris relax, cette semaine là. On a tout de même décidé de s'adonner à une activité typique de la place: le zorbing. Qu'est-ce que ça mange en hiver? Je dirais pas grand chose puisqu'il s'agit en fait d'un gros ballon gonflable dans lequel on prend place pour dévaler une pente. Verdict: c'était moyen, à ne pas refaire, mais j'aurais été déçue de ne pas avoir essayé. Nous en avons aussi profité pour visiter un village thermal, avec des micro-ondes thermaux et des sources d'eau bouillante qui servent aussi à faire cuire la nourriture. Pratique lors de pannes électriques...


Ensuite, le 17 novembre, on est partis pour l'est, avec un guide local vraiment sympathique et un autobus de 10 places rempli de garçons... Pauvre de moi qui était la seule fille à bord. Au moins, tout le monde était vraiment sympathique. Notre première journée à Maraehako Bay n'a pas été très productive pour moi, car pendant que Félix était parti à la pêche, Jip (Hollande), Lawrence (Angleterre) et moi (Québec meh!) sommes partis pour une marche en forêt vers une chute. Seul léger détail, nous n'avons jamais été en mesure de trouver l'entrée dudit sentier, et nous nous sommes retrouvés devant une chute d'eau miniature après un bon 5 minutes en forêt. Hmmm. C'était pas ça. Mais on est allés se promener à la plage à la place, et, le soir venu, nous avons pu voir une photo de la chute qu'un de nos compagnons avait réussi à trouver, finalement. Notre hôte maori nous a gentiment donné 3 cartons de vin, et nous l'avons bu devant un feu de camp qui manquait malheureusement de guimauves. 


Le lendemain, arrivée à Gisborne dans un paradis de backpackers. C'était un gîte construit près d'une ferme et avec des murs de tôle, mais avec tout ce qu'on peut vouloir: un spa, un endroit pour faire un feu, un chien, un poney, une chèvre domestique avec son bébé de 2 semaines et demi, qui adore les caresses en plus! Trop cute. Je peux pas m'empecher...




Question de passer le temps, on assiste à une dégustation de vin, où on a droit à un cours sur comment apprécier le vin ou plutôt, comme je ne suis pas vraiment une experte, à un cours sur comment avoir l’air de quelqu’un qui connaît son affaire alors qu’en vérité on s’y connaît pas tant que ça. Je vous en redonne des nouvelles la prochaine fois que je vais visiter un vignoble. Mais il faut dire qu’on en a eu pour notre argent, car le gars est même retourné chez lui parce qu’il trouvait qu’on avait pas assez de vin. On faisait vraiment pitié… Et, pour faire changement, on a terminé la soirée autour d’un feu de camp, et cette fois, tout le monde avait pensé aux guimauves! Le lendemain matin, lever à 5h20 pour assister au premier lever de soleil au monde, mais, une fois arrivés sur la plage, on a entendu dire qu’il y avait trop de nuages et qu’il faudrait l’attendre une heure. Pas vraiment le goût. Mais ce fût un fail monumental, parce qu’on est retournés se coucher, et finalement on l’a manqué de 10 minutes! Mais le sommeil a tout de même été de courte durée, car on se levait tôt pour aller faire du rock sliding… avec notre expert en vin! Qu’est-ce que le rock sliding, me direz-vous? Eh bien, c’est très simple. On met un wet suit, un prend une planche quelconque, et on se jette… là dedans!


Inutile de dire que j'ai raté tous mes atterrissages, mais ça a juste rendu l'activité encore plus agréable. Le seul côté négatif, c'est qu'il faisait froid, et l'eau n'aidait pas beaucoup. Et pour ceux qui croient que le wet suit protège du froid. ERREUR! Mais ça valait vraiment la peine, c’était malade! Le voyage sur la côte est a vraiment été ma partie préférée jusqu’à maintenant!

Mais d’autres aventures nous attendaient, car nous continuions notre périple vers le sud. D’abord Taupo, où je n’ai pas fait de parachute. Le lendemain, destination le milieu de nulle part. En gros, on roule pendant 1h30 sur une petite route de gravelle qui est juste assez large pour laisser passer l’autobus, et qui est en plus sur le bord d’une falaise, vous voyez le genre. Quand on est rendus à la fin de la route, on est arrivés à destination : le Blue Duck Lodge, où on a décidé de faire de l’équitation. On en a fait un bon 2 heures, entrecoupé  de kayak et de promenades dans le bois à essayer de trouver des blue ducks. Il faut avouer que j’ai un talent naturel pour l’ornithologie, car j’ai réussi à repérer deux blue ducks dans la forêt, et c’était apparemment une des premières fois qu’on les voyait si loin de la rive. Qu’est-ce que vous voulez, quand on l’a…

Le cheval, c’était par contre pas la meilleure idée que j’ai eu de toute ma vie, par contre, parce que ça implique nécessairement quelques douleurs musculaires, quand on est pas habitués d’en faire. Le hic, c’est que le lendemain, on faisait le Tongariro Crossing, qui est coté comme une des meilleures marches d’une journée au monde. On part à une altitude de 1100 mètres, pour monter au plus haut à 1900 mètres. Ça nous a pris 6 heures marcher les 19,4 kilomètres du sentier, ce qui est dans les normes: ils disent généralement entre 6 et 7 heures. On a vraiment été chanceux par contre, car nous avons pu faire la marche à notre première journée au parc national, alors que certaines personnes doivent attendre plusieurs jours avant de pouvoir la faire. La marche est interdite quand il pleut trop ou qu'il fait trop froid. Nous avons donc eu droit à une belle journée, mais laissez-moi vous dire que c'était venteux à 1900 mètres d'altitude, tellement que pour avancer droit, il fallait marcher un peu vers le côté. Mais ça valait la peine, car arrivés au sommet, on avait une belle vue sur les lacs d'émeraude. Malheureusement, ma caméra ne rend vraiment mais vraiment pas justice aux vraies couleurs... Dans la vraie vie, c'était turquoise!




Mais ne me demandez pas trop de photos, parce qu'au milieu du parcours, ma caméra a décidé de se jouer de moi avec une batterie faible, alors demandez à Félix. À la fin, le chauffeur nous avait amené une glacière de bonne bière froide. C'était amplement mérité. J'étais bien fière de moi, mais mes genoux un peu moins par contre, et j'ai eu l'air d'avoir 124 ans les 24 heures après avoir fait la marche. Mais il faut ce qu'il faut.


Maintenant, je me trouve à Wellington, où je suis tombée en amour avec le musée, alors je vais peut-être bien rester ici un petit bout finalement. Bon, désolée pour le roman, je vous redonne des nouvelles quand je n'aurai rien d'autre à faire. 

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