mercredi 14 décembre 2011

Et c'est reparti!

Bonjour,

Eh oui, je vous néglige, mais n’essayez pas, je me sens même pas mal. C’est qu’on est un peu tombés dans la routine depuis notre arrivée à Wellington. La première semaine, on en a profité pour visiter : Le Te Papa, le plus gros musée de Nouvelle-Zélande, le Wellington City museum, les jardins botaniques, le cable car. C’était bien agréable. Et vous aurez sans doute deviné ma partie préférée. Roulement de tambour : le Te Papa, avec ses expositions sur plusieurs aspects naturels du pays : volcans, faune, flore tremblements de terre, et, en prime, une exposition sur la revue Vogue Nouvelle-Zélande et la mode des années 55-65. On aime.

Parlant de tremblements de terre, nous avons vécu nos deux premiers tremblements de terre néo-zélandais pendant notre séjour à Wellington, dont un de 5,7 le pire en plus de 20 ans. On se sent tellement privilégiés… ou pas.

Bon, revenons aux choses sérieuses. Le travail. Comme j’étais tombée en amour avec le Te Papa, nous avons décidé de tenter de se trouver un travail à Wellington. Et j’ai tout essayé, mais il semble que personne dans cette ville ne veut de moi. Au moins, on a trouvé un endroit où habiter pour moins cher que des auberges de jeunesse : une chambre dans une maison internationale, avec une Néo-Zélandaise, des Irlandais et des Allemands. Huit personnes dans une maison avec une toilette, une douche et une petite cuisine. Et on ne se pile étrangement pas trop sur les pieds.

Malheureusement, nous avons décidé de ne pas rester ici, mais plutôt d’aller visiter l’île du sud, en attendant que des opportunités se présentent à nous. Je n’ai pris presque aucune photo de Wellington, mais de toute façon je ne pourrais pas vous en montrer, parce que la connexion internet est  beaucoup trop lente.

Alors nous quittons demain matin, jeudi, vers 6h30 (je prévois d’avance un manque de sommeil), pour prendre le traversier et traverser le détroit de Cook. Et après, arrivée sur l’île du sud! Wouhou! J’aurai alors plein de nouvelles choses à raconter mais malheureusement pas le temps de le faire, alors, chers amis, prenez votre mal en patience. Prochain arrêt : le parc national Abel Tasman. Et comme je n’ai vraisemblablement plus rien à dire, je vous dis à la prochaine fois. 

vendredi 25 novembre 2011

Sur la route

Kia ora!


Je commencerai cette fois avec une réflexion: les blogues de voyage, c'est un peu ironique, car quand on fait des choses, on n'a pas le temps de les raconter, et quand on a le temps, c'est qu'on ne fait pas grand chose. Mais bon. Et pour ceux qui se demandent, non, je n'ai toujours pas retrouvé mon fil d'appareil photo, mais j'ai découvert que je pouvais mettre ma carte mémoire directement dans l'ordinateur. C'est tellement magique, wouhou!


En gros, qu'est-ce que j'ai fait ces derniers jours? Du zorbing, du rock sliding, de l'équitation et de l'alpinisme... et une visite au musée! Comme vous voyez, je me garde occupée. D'abord, Rotorua. Disons que Félix et moi on l'a pris relax, cette semaine là. On a tout de même décidé de s'adonner à une activité typique de la place: le zorbing. Qu'est-ce que ça mange en hiver? Je dirais pas grand chose puisqu'il s'agit en fait d'un gros ballon gonflable dans lequel on prend place pour dévaler une pente. Verdict: c'était moyen, à ne pas refaire, mais j'aurais été déçue de ne pas avoir essayé. Nous en avons aussi profité pour visiter un village thermal, avec des micro-ondes thermaux et des sources d'eau bouillante qui servent aussi à faire cuire la nourriture. Pratique lors de pannes électriques...


Ensuite, le 17 novembre, on est partis pour l'est, avec un guide local vraiment sympathique et un autobus de 10 places rempli de garçons... Pauvre de moi qui était la seule fille à bord. Au moins, tout le monde était vraiment sympathique. Notre première journée à Maraehako Bay n'a pas été très productive pour moi, car pendant que Félix était parti à la pêche, Jip (Hollande), Lawrence (Angleterre) et moi (Québec meh!) sommes partis pour une marche en forêt vers une chute. Seul léger détail, nous n'avons jamais été en mesure de trouver l'entrée dudit sentier, et nous nous sommes retrouvés devant une chute d'eau miniature après un bon 5 minutes en forêt. Hmmm. C'était pas ça. Mais on est allés se promener à la plage à la place, et, le soir venu, nous avons pu voir une photo de la chute qu'un de nos compagnons avait réussi à trouver, finalement. Notre hôte maori nous a gentiment donné 3 cartons de vin, et nous l'avons bu devant un feu de camp qui manquait malheureusement de guimauves. 


Le lendemain, arrivée à Gisborne dans un paradis de backpackers. C'était un gîte construit près d'une ferme et avec des murs de tôle, mais avec tout ce qu'on peut vouloir: un spa, un endroit pour faire un feu, un chien, un poney, une chèvre domestique avec son bébé de 2 semaines et demi, qui adore les caresses en plus! Trop cute. Je peux pas m'empecher...




Question de passer le temps, on assiste à une dégustation de vin, où on a droit à un cours sur comment apprécier le vin ou plutôt, comme je ne suis pas vraiment une experte, à un cours sur comment avoir l’air de quelqu’un qui connaît son affaire alors qu’en vérité on s’y connaît pas tant que ça. Je vous en redonne des nouvelles la prochaine fois que je vais visiter un vignoble. Mais il faut dire qu’on en a eu pour notre argent, car le gars est même retourné chez lui parce qu’il trouvait qu’on avait pas assez de vin. On faisait vraiment pitié… Et, pour faire changement, on a terminé la soirée autour d’un feu de camp, et cette fois, tout le monde avait pensé aux guimauves! Le lendemain matin, lever à 5h20 pour assister au premier lever de soleil au monde, mais, une fois arrivés sur la plage, on a entendu dire qu’il y avait trop de nuages et qu’il faudrait l’attendre une heure. Pas vraiment le goût. Mais ce fût un fail monumental, parce qu’on est retournés se coucher, et finalement on l’a manqué de 10 minutes! Mais le sommeil a tout de même été de courte durée, car on se levait tôt pour aller faire du rock sliding… avec notre expert en vin! Qu’est-ce que le rock sliding, me direz-vous? Eh bien, c’est très simple. On met un wet suit, un prend une planche quelconque, et on se jette… là dedans!


Inutile de dire que j'ai raté tous mes atterrissages, mais ça a juste rendu l'activité encore plus agréable. Le seul côté négatif, c'est qu'il faisait froid, et l'eau n'aidait pas beaucoup. Et pour ceux qui croient que le wet suit protège du froid. ERREUR! Mais ça valait vraiment la peine, c’était malade! Le voyage sur la côte est a vraiment été ma partie préférée jusqu’à maintenant!

Mais d’autres aventures nous attendaient, car nous continuions notre périple vers le sud. D’abord Taupo, où je n’ai pas fait de parachute. Le lendemain, destination le milieu de nulle part. En gros, on roule pendant 1h30 sur une petite route de gravelle qui est juste assez large pour laisser passer l’autobus, et qui est en plus sur le bord d’une falaise, vous voyez le genre. Quand on est rendus à la fin de la route, on est arrivés à destination : le Blue Duck Lodge, où on a décidé de faire de l’équitation. On en a fait un bon 2 heures, entrecoupé  de kayak et de promenades dans le bois à essayer de trouver des blue ducks. Il faut avouer que j’ai un talent naturel pour l’ornithologie, car j’ai réussi à repérer deux blue ducks dans la forêt, et c’était apparemment une des premières fois qu’on les voyait si loin de la rive. Qu’est-ce que vous voulez, quand on l’a…

Le cheval, c’était par contre pas la meilleure idée que j’ai eu de toute ma vie, par contre, parce que ça implique nécessairement quelques douleurs musculaires, quand on est pas habitués d’en faire. Le hic, c’est que le lendemain, on faisait le Tongariro Crossing, qui est coté comme une des meilleures marches d’une journée au monde. On part à une altitude de 1100 mètres, pour monter au plus haut à 1900 mètres. Ça nous a pris 6 heures marcher les 19,4 kilomètres du sentier, ce qui est dans les normes: ils disent généralement entre 6 et 7 heures. On a vraiment été chanceux par contre, car nous avons pu faire la marche à notre première journée au parc national, alors que certaines personnes doivent attendre plusieurs jours avant de pouvoir la faire. La marche est interdite quand il pleut trop ou qu'il fait trop froid. Nous avons donc eu droit à une belle journée, mais laissez-moi vous dire que c'était venteux à 1900 mètres d'altitude, tellement que pour avancer droit, il fallait marcher un peu vers le côté. Mais ça valait la peine, car arrivés au sommet, on avait une belle vue sur les lacs d'émeraude. Malheureusement, ma caméra ne rend vraiment mais vraiment pas justice aux vraies couleurs... Dans la vraie vie, c'était turquoise!




Mais ne me demandez pas trop de photos, parce qu'au milieu du parcours, ma caméra a décidé de se jouer de moi avec une batterie faible, alors demandez à Félix. À la fin, le chauffeur nous avait amené une glacière de bonne bière froide. C'était amplement mérité. J'étais bien fière de moi, mais mes genoux un peu moins par contre, et j'ai eu l'air d'avoir 124 ans les 24 heures après avoir fait la marche. Mais il faut ce qu'il faut.


Maintenant, je me trouve à Wellington, où je suis tombée en amour avec le musée, alors je vais peut-être bien rester ici un petit bout finalement. Bon, désolée pour le roman, je vous redonne des nouvelles quand je n'aurai rien d'autre à faire. 

dimanche 13 novembre 2011

Ah, la vie d'aventurier...

Bonjour bonjour,

Oui, je sais, je suis pas très assidue, mais, que voulez vous, c’est ça la vie de voyageur, on a juste le temps de voyager (c’est pas drôle la vie…). Depuis la dernière entrée, j’ai fait du kayak, du caving (incluant du black water rafting), et du dune surfing. Pas mal.

Alors, commençons par le commencement. Comme je vous l’avais annoncé il y a de cela 100 ans, je peux maintenant me targuer d’avoir vu le point de rencontre de l’Océan Pacifique et de la mer de Tasman, à partir du Cape Reinga, point le plus au nord de la Nouvelle-Zélande (en fait, apparemment que c’est le deuxième plus au nord, mais ne nous attardons pas à ces petits détails insignifiants…). En chemin nous sommes arrêtés faire du dune surfing, c’est-à-dire qu’on se jette en bas d’une butte de sable tête première sur une planche de body surfing. Le seul côté négatif de cette activité? Il faut remonter à chaque fois, et monter une butte de sable, c’est moins facile que ça en a l’air, croyez-moi! Nous avons ensuite passé 2 jours à Paihia, où nous en avons profité pour faire la Haruru Falls track (une marche de 3 heures aller-retour vers les Haruru Falls, vous l’aurez deviné). C’était vraiment beau, mais mes jambes vous diront qu’elles ont moins apprécié que moi. Lendemain, traversée à Russell, où se trouvent la plus vieille église, le plus vieux poste de police et le plus vieil hôtel du pays. Population : 800 habitants. Puis, retour à Auckland, d’où nous partons pour le sud.

Et c’est parti. Premier arrêt : Hahei, qui signifie en Maori « le souffle de Hei » parce qu’apparemment, une montagne ressemblait au nez dudit Hei, chef de la tribu. Inutile de dire que je n’ai pas vu la ressemblance au premier coup d’œil (ni au deuxième, ni au dixième, d’ailleurs…). Il faut croire qu’ils avaient plus d’imagination que moi. Félix et moi avons décidé de se payer une visite en kayak jusqu’à Cathedral Cove, mais du vrai kayak là, avec le truc pour empêcher l’eau d’entrer et tout. C’était vraiment beau! Prochaine destination : Raglan, sur la côte ouest, un paradis de surfers. Mais comme il pleuvait, on n’a pas fait grand-chose.

Le lendemain, départ vers Maketu, avec un arrêt à Waitomo pour visiter les cavernes. Cette fois, nous avons opté pour le Black water rafting, une activité pendant laquelle nous nous faufilons dans une caverne (littéralement) habillés d’un wet suit et de bottes de caoutchouc (très seyant, il faut l’avouer), pour se observer les glow worms. Nous devions parfois nager, plonger, sauter, et laissez-moi vous dire que l’eau était frette (elle se faufilait dans mon wet suit et dans mes bas). Après près de 2 heures sous terre, nous avons finalement revu la lumière du jour, et profiter d’une bonne douche chaude! La soirée en était une à thématique Maori. Nous allions chez Uncle Boy (oui oui, c’est son nom), pour manger un mets traditionnel maori, le hangi, qui est cuit sous terre sur des pierres chaudes. Ensuite, Cérémonie de bienvenue, pendant laquelle notre tribu et surtout notre chef se voit menacée par un guerrier. Restons calmes. Le guerrier a finalement déposé une feuille sur le sol, que notre chef a dû ramasser sans jamais perdre le guerrier des yeux. Alors, nous avons été accueillis en tant que tribu amie, et tout le monde a salué tout le monde de manière maori, encore une fois, salutation qu’on appelle le hongi. Qu’est-ce que c’est? On se serre la main, et nos fronts et nos nez se touchent, de manière à signifier qu’on partage le même air et les mêmes pensées. Mais 50 hongis de suite, ça fait beaucoup. Pour finir la soirée, concert maori, cours de haka pour les gars, cours de danse poi pour les filles, et finalement feu de camp sur la plage.

Prochaine destination : Rotorua, surnommée aussi « rotten rua », en raison de l’odeur de souffre qui émane de ses nombreuses sources d’eau thermale. En fait on se promène dans la ville, et on voit de l’eau bouillante un peu partout, ce qui est assez  étrange, mais l’odeur n’est vraiment pas si pire qu’on le dit. Nous passerons donc au total 6 jours ici, pour se reposer un peu après ces derniers jours chargés. Nous avons déjà fait une visite à Hobbiton, lieu de tournage du Seigneur des anneaux et des futurs Bilbo le Hobbit, mais je vais laisser à Félix le plaisir de vous en parler. De toute façon, on a signé une entente de confidentialité, alors motus et bouche cousue! Pas de photos non plus, du moins avant la sortie du deuxième film de Bilbo en DVD, ce qui pourrait prendre un peu de temps. Et pour les autres photos, ça devra attendre que j'aie retrouvé mon fil, qui doit être perdu à quelque part dans mes bagages. C'est ça, le côté difficile de la vie d'aventurier!

À la prochaine fois!

vendredi 4 novembre 2011

Le vrai commencement

Les choses continuent de bouger au bout du monde, tout comme la température au Québec qui, j'en suis convaincue, continue de baisser. Les trois derniers jours à Auckland ont été bien occupés par la visite du Auckland Museum, du Museum of Transport and Technology (affectueusement surnommé MOTAT) et une visite d'une journée avec la compagnie Kiwi Explorer. Et ah oui, j'oubliais... un (bébé) saut de bungy. 


Les deux musées en valaient la peine, mais nous devrons retourner au Auckland Museum car nous n'avons eu le temps d'en faire que la moitié. Mon bout préféré? La section "Auckland in 1866", où ils tentent de recréer l'atmosphère dans la ville à cette époque, en présentant différentes boutiques qu'on pouvait y trouver. On se croyait dans un petit village, c'était mignon comme tout. Le MOTAT mérite aussi d'y passer une journée. Il présente des anciennes voitures, anciens camions, et même des anciennes maisons victoriennes qui ont été déménagées pour le musée. Il y a aussi un hangar avec plusieurs avions, dont un bombardier utilisé pendant la deuxième guerre mondiale. Ce qui était vraiment intéressant, c'est que chaque pièce avait son histoire. Par exemple, ceci est l'avion utilisé par M. X pour faire le tour du monde en je sais plus quelle année (bon d'accord, c'était un petit peu plus précis, quand même!). 


Jeudi, nous sommes allés, comme je l'ai déjà dit, avec la compagnie Kiwi experience faire un tour gratuit dans la ville d'Auckland. La visite comprenait entre autres la montée sur le Auckland Bridge pour encourager ceux qui font le grand saut, alors je me suis dit pourquoi pas? Malheureusement, le saut n'était pas gratuit, mais il en valait vraiment la peine! Même si c'était un tout petit saut (seulement 40 mètres) rendue sur la plate-forme, j'étais moins convaincue de vouloir sauter, sauf que je n'avais plus trop le choix. En plus, ils ne remboursent pas... Quoi qu'il en soit, je prévois faire un plus gros saut une fois rendue à Queenstown, sur l'île du sud. Apparemment que le 3e plus gros saut au monde s'y trouve. À suivre...


Quel est le plan pour les prochains jours? Félix et moi avons décidé de nous procurer une passe d'autobus avec la compagnie Stray (Il y avait un gros rabais dessus). C'est une compagnie d'autobus d'aventure, qui nous amène du point A au point B, mais en faisant des arrêts à certains endroits et en nous décrivant les choses qu'on voit. En plus, c'est pour les backpackers, alors on rencontre plein de monde. On a donc pris la Stray Everywhere pass, avec laquelle on pourra visiter tout le pays, à notre propre rythme.


Ce matin, donc, nous sommes partis pour le nord (n'oublions pas que je me trouve présentement dans l'hémisphère sud et que nord égale chaud de ce côté ci de la planète!). Je vous écris présentement en direct de Paihia, dans la région des Bay of Islands, où finalement il ne fait pas si chaud que ça, mais quand même. On est ici pour 2 ou 3 jours, dépendant des disponibilités des autobus. Demain, on fait une visite d'une journée à Cape Reinga, le point le plus au nord du pays (ou presque), en faisant un arrêt pour faire du sand surfing. Ça promet!


Sur ce, je vous laisse, j'ai un BBQ à manger (je sais, pour vous la saison des BBQ est terminée...).

lundi 31 octobre 2011

Presque les choses sérieuses

Kia ora!

Voilà quelques jours que nous sommes arrivés à Auckland, surnommée "the city of sails", alors nous avons eu le temps d'explorer un peu. Première chose qui frappe: il y a des banques partout! Mais la ville n'est pas aussi laide que certaines personnes nous l'avaient laissé entendre, au contraire. On a même réussi trouver de quoi s'occuper en attendant la rencontre d'orientation de ce matin. 

Nous avons commencé la fin de semaine par un tour de ville proposé dans notre guide Lonely Planet, qui nous a entre autres amenés au centre du campus universitaire d'Auckland et au Viaduct Harbour. Voici (en primeur), une photo de l'horloge de l'Université.


Dimanche, après avoir essayé 3 arrêts d'autobus différents, nous avons finalement été en mesure de nous rendre au Zoo d'Auckland, où nous avons passé l'après-midi. En plus d'animaux exotiques, le Zoo d'Auckland a aussi toute un section avec des animaux locaux, comme le tuatara, le kiwi ou le kea. Malheureusement, nous n'avons pas eu la chance de voir de kiwis car ce sont des animaux nocturnes et très timides, et un monsieur a eu la brillante idée de photographier avec un flash (il avait dû rater l'énorme affiche à l'entrée...). Pour compenser, je vous présente Osiris et Anubis, les deux guépards du zoo. Ils sont de la même portée et au moment de la photo, ils s'adonnaient à un brin de toilette. (Pardonnez la photo, elle a été prise au travers d'une vitre...)


Par la suite, nous somme montés en haut de la Sky tower (plus haute structure de l'hémisphère sud!) pour avoir une vue d'Auckland. Et, pour 2$ de plus, on pouvait y retourner une deuxième fois, le soir venu, pour observer la ville de soir. C'est ce qu'on a fait, et on s'est même payé un dessert dans le café de la tour (6$ pour un dessert et un café, pas cher pas cher!). Alors, je vous sens impatients. Auckland, ça ressemble à quoi? Eh bien, ça ressemble à ça.


 Mais aujourd'hui, on est passés aux choses sérieuse. Notre rencontre d'orientation a duré plus de 3 heures, mais elle en valait la peine. Plein d'informations sur le travail, la culture kiwi, les possibilités de voyage, etc. En plus, pendant qu'on écoutait tout ça, quelqu'un faisait les photocopies de tous les documents dont on a besoin pour faire la demande du numéro IRD (l'équivalent de notre numéro d'assurance sociale, si je comprends bien) et pour ouvrir notre compte de banque. Voilà pour quoi on a payé, ça valait vraiment la peine. La demande pour IRD est envoyée, et on retourne pour le compte de banque demain (Wouhou, je vais avoir une carte EFTPOS!). Bref, on a passé l'après-midi à préparer nos CV, regarder les offres d'emplois et... réserver des visites!

D'abord, une visite de la ville d'Auckland jeudi. Et, par la suite, on part pour le nord. On a réservé un voyage de 3 jours avec la compagnie Stray, pendant lequel on se rendra à Paihia et à Cape Reinga, tout au nord du pays. Ça promet. Pour finir, je vous laisse avec des photos en rafale des Fiji! D'abord, Bounty Island, là où on a passé la journée du mardi, avec seulement une vingtaine d'autres personnes. Ça a l'air sombre, mais il faisait très beau.



Moi, sur la partie rocheuse de l'île. Il y avait aussi du sable blanc, ne vous inquiétez pas. 


Finalement, un coucher de soleil sur la plage, près de l'auberge.





vendredi 28 octobre 2011

Enfin, le bout du monde!

Bonjour!

C’est fini, les îles Fidji, me voici finalement arrivée au bout du monde, en Nouvelle-Zélande!  

Les deux derniers jours aux Fidji ont été plutôt tranquilles. Mercredi matin, la police locale organisait un nettoyage de la plage à Nadi, et ils ont invité les backpackers à donner un coup de main. On a donc été une douzaine environs à ramasser des bouts de bouteilles de bière, des sacs de plastiques et, croyez le ou non, des vêtements en quantité innombrable sur la plage. On a du travailler un bon 2 heures et il faisait chaud! Heureusement, des gens de la place et des policiers nous ont accueillis à l’arrivée avec des applaudissements, des bouteilles de rhum and coke et du jus.

Après tous ces efforts, on a bien mérité un peu de repos. C’est ce qu’on a fait pendant nos deux derniers jours à Nadi, qui ont été passés à lire, jouer au ping pong, au volleyball de plage et, bien sûr, à préparer notre arrivée dans la Terre du milieu, comme dirait l’autre. Voici donc mes premières impressions des Îles Fidji (je n’y ai tout de même passé que quatre jours) :

  •  Il faut l’avouer, les gens étaient très accueillants.
  • Il n’y a jamais de poubelle nulle part!
  • Plein de chiens errants se promènent dans les rues, il y en a même un qui nous a suivi tout le long de la plage pendant le nettoyage.
  • Pendant le décollage et l’atterrissage des avions d’Air Pacific, plutôt que de faire régner le silence, ils mettent une petite musique tropicale pour alléger l’ambiance.
  •  Finalement, aux Îles Fidji, on se sent en vacances!

Je vous écris donc en direct du bureau d’IEP, le partenaire de SWAP à Auckland. C’est ici que nous aurons notre rencontre d’orientation lundi matin. Pour le moment, on a déjà accès à l’internet, au salon, à des offres d’emploi, à une mini agence de voyage pour savoir comment passer notre temps à Auckland, à des téléphones pour appeler dans la région et à plein de documentation sur le pays. Il y a même un livre à propos des lieux de tournage du Seigneur des anneaux. Félix est aux anges. En attendant notre rencontre de lundi, nous allons en profiter pour découvrir un peu le coin. On a déjà plein d’idées! Et ça ne fait que commencer!

Je vous redonne des nouvelles bientôt!

mardi 25 octobre 2011

Le rythme des îles

Bula!


Après plus de 20 quelques heures de vol (j'ai arrêté de compter), et 2h30 de sommeil, Félix et moi sommes arrivés aux Îles Fidji lundi le 24 octobre vers 6h15, heure locale, ou 14h le dimanche 23 octobre, heure du Québec, si je sais encore compter (7h15 le temps de passer la douane). Quelqu'un de l'auberge nous attendait patiemment depuis 4h50 du matin, et nous nous sommes rendus directement en taxi à l'hôtel Bamboo. Premières impressions: l'endroit a l'air calme, plein de gens sympathiques, et tout près d'une plage, bref, l'endroit idéal pour passer 4 jours en vacances!


Même si on avait décidé de rester tranquilles pour la première journée, on a finalement opté pour une petite escapade organisée par des gens de notre auberge. Bain de boue et visite d'un jardin botanique sont au programme. C'était vraiment agréable, car il n'y avait que nous deux et un couple d'allemand, un accompagnateur de l'hôtel et le chauffeur de "taxi-van". Disons juste que le taxi n'avait pas une très bonne suspension... Mais ça rendait l'expérience encore plus intéressante. En passant, aux Îles Fidji, la ceinture de sécurité, c'est très très très optionnel. On a donc commencé par visiter le Garden of sleeping giants, qui se trouve sur la montagne des Sleeping giants, qui porte ce nom parce qu'elle a la forme de 3 géants qui dorment. Bref c'était bien joli tout ça, mais le vrai spectacle, c'était notre guide de l'auberge, Simon, qui commence ou termine toutes ses phrases par "my friend" (vraiment, toutes, sans exception). Il nous parlait de la culture fidji, des plantes médicinales, des différents types de bois utilisés pour la construction des maisons, et aussi de sa vie. Il faut avouer que si tout ce qu'il dit est vrai, on pourrait bien écrire un livre sur sa vie!


Ensuite, direction bain de boue, qui se trouve près d'un village, et on a donc du emprunter une route très caillouteuse (on se rappelle de la suspension...). En chemin, tout le monde nous salue d'un "Bula!" bien senti. Le guide là-bas était aussi bien sympathique, et il a tout fait avec nous: bain dans la boue, séchage au soleil, retour dans le bain de boue, rinçage et finalement baignade dans une source d'eau chaude. Seul point négatif: amener un maillot de bain blanc n'était pas ma meilleure idée en carrière. 


Aujourd'hui, mardi le 25, on s'est levés tôt parce qu'on avait réservé une visite à la plage pour la journée. Comme les Îles Fidji comptent plus de 300 îles et que je n'en connais pas beaucoup, nous avons suivi les conseils des gens de l'auberge et sommes allés à Bounty Island (au Bounty Island Resort). Départ de l'hôtel à 7h15 du matin, et retour vers 18h30. Entre temps, nous avons passé la journée sur une toute petite île à faire du kayak, snorkelling, de la piscine... L'île se parcoure à pied en moins de 30 minutes, et nous n'étions qu'une quinzaine au resort, alors c'était pratiquement une île déserte. La mer était peuplée de coraux et de plusieurs dizaines de poissons (en 20 minutes, j'en ai vu une douzaine de sortes différentes!). Nombre de coups de soleil: 2.


Ce soir, nous avons eu droit à un souper traditionnel fidjien, et disons juste que je ne l'ajouterai pas à mon top 10 de mets préférés. Pour terminer la soirée, nous avons bu du kava avec les gens de l'hôtel. Le kava est une boisson traditionnelle des Îles Fidji qui est consommée à toutes les occassions et qui est entourée d'un certain cérémonial. Elle est fabriquée à partir de la racine d'un arbre de la famille du poivre qui est mélangée avec de l'eau. Ça a un goût assez particulier, mais ce n'est pas si mauvais que ça en a l'air, considérant que ça a l'aspect de l'eau boueuse... Effets à confirmer, mais on prête à cette boissons plusieurs différentes vertus, dont certaines médicinales. 


On a finalement décidé de rester au Bamboo pour nos quatre jours aux Fidji. Demain on prend ça relax, du moins, c'est le plan pour le moment. Les Fidji ont un rythme de vie vraiment différent du nôtre, je ne sais même pas quelle heure il est la plupart du temps, et c'est bien comme ça! 


Je vous redonne des nouvelles bientôt, et les photos devront attendre!



vendredi 21 octobre 2011

Aotearoa

La Nouvelle-Zélande est un pays peu connu de la plupart des gens, alors voici quelques faits intéressants sur le pays dans lequel je passerai les prochains mois:

Population: 4,4 millions
Population de moutons: Une trentaine de millions
Langues officielles: Anglais, Maori et Langage des signes de la Nouvelle-Zélande (eh oui!)
Nom Maori: Aotearoa (qui signifie "Le pays du long nuage blanc")
Capitale : Wellington
Plus grande ville : Auckland (1,3 million)
Sport national: Rugby (Go All Blacks!)
Faune et flore : Le kiwi (l’oiseau et le fruit), le tuatara (un reptile existant depuis plus de 200 millions d’années et possédant 3 yeux…) et la fougère d’argent (?)

Le pays est divisé entre 2 îles principales, portant les noms très originaux d'Île du nord et Île du sud. Le territoire correspond plus ou moins à celui de la Grande-Bretagne. Les paysages sont très variés: volcans, geysers, gontagnes, glaciers, plages de sable noir, et j'en passe. Voici une carte pour vous aider à mieux me repérer: 



Pour terminer, voici une petite liste des choses pour lesquelles le Nouvelle-Zélande est reconnue: Le bungee, le saut en parachute, Le seigneur des anneaux, le vin, les moutons, la nature, le kiwi, le kayak, la plongée et le zorbing. De que c'est? Je vous laisse découvrir!



jeudi 6 octobre 2011

Le plan

Encore une fois un grand projet de voyage. Destination: la Nouvelle-Zélande, cette fois pas pour les études, mais plutôt pour le plaisir, pendant qu'il est encore temps. 

Le plan, en gros, c'est qu'il n'y en a pas. Félix et moi on part le 22 octobre, pour arriver à Auckland, plus grande ville de Nouvelle-Zélande le 28, le tout incluant un arrêt aux Îles Fidji pendant quatre jours. Retour prévu le 15 avril. Entre temps: des voyages, des aventures, des paysages à couper le souffle et, espérons-le, des rencontres inoubliables!


Au plaisir!